Sélectionner une page

DISCOURS IDYLLIQUES

COULISSES DE LA PENSÉE
Une musique douce, une boîte à musique, ça commence comme un rêve, une pensée positive, l’idée grandit, devient concrète, secondée par le piano, prend de l’ampleur et d’un coup on entend comme une menace au loin, puis… plus rien.

DISCOURS IDYLLIQUE
Est-ce que le rêve est terminé ? Les guitares saturées et le martèlement de la batterie secondés par la basse sont là pour nous le confirmer. Le lead de guitare est mélancolique mais porteur d’espoir ; « envolés » scandé sur le refrain comme pour nous rappeler encore et encore que l’on a perdu quelque chose de précieux. Le break déstructuré et ravageur sonne la prise de conscience et nous amène au final où tout se mélange : le fantasme et la réalité. Et si finalement le rêve continuait ?

CASTE AVEUGLÉE
L’énergie et la volonté de tracer sa propre voie. Voici comment résumer « Caste aveuglée ». Les riffs et les textes sont incisifs, le morceau évolue comme une fuite en avant. Le calme revient pour reprendre son souffle, le temps de réaliser que le chemin parcouru, épuisant et écrasant, reprend pour un final lourd et puissant.

CORPS MEURTRI
Bestial et tribal, fragile et clair : la dualité du corps et de l’esprit. La double pédale frappe la grosse caisse comme le corps reçoit les coups, le chant fait écho à l’esprit soutenant les épreuves physiques. Parlons-nous de dualité ou de complicité : un morceau à la structure simple, pour une relation complexe.

CRITIQUE SCEPTIQUE
Et si on se laissait trop porter sans jamais se remettre en question ? Le couplet à la fois « jazzy » et « groovy » nous invite clairement à rester dans cet état confortablement installé et en confiance. Pourtant le refrain vient rappeler la réalité violente et étouffante, mais nécessaire. « Comme des pantins », on se laisse porter par la musique où tous les instruments ont leur mot à dire, la wah wah de la basse est martyrisée. Il reste des choses à dire et tellement à faire, pourtant « on finira bien par tomber » après le dernier riff qui n’épargnera pas tout le monde.

COUPABLES INAVOUABLES
Le rythme lourd et pesant gronde comme une accusation, les toms de la batterie résonnent comme le marteau du juge qui a rendu son délibéré. « Le coupable remplaçable n’a pas de tribunal » mais chacun est juge de ses propres choix, même si cela n’est pas toujours très agréable. Et pourtant comme un blast salvateur soutenu par ses guitares accélérées : il faut faire face à sa propre réalité. Et vous qu’est-ce-qui vous « contrôle » ?

PATIENCE LATENTE
La sérénité et la douceur des cordes d’une guitare qui vibrent, très vite rejoints par une seconde qui lui donne le change comme une discussion. Le rythme s’accélère comme si le ton montait, finalement tout le monde s’accorde et revient au calme.

MACHINE INFAILLIBLE
Martial et brutal, le couplet est un appel au secours. Seul contre tous, rien n’est possible. « Comment stopper la machine ? ». L’union fait la force et le refrain fédérateur, entêtant, veut nous le prouver. Mais le chemin est long et semé d’embuches et il faudra slalomer entre les leads de guitare et les coups de batterie afin d’en voir le bout… « Foutue machine » …

 VIOLENCE GRATUITE
Un titre, une idée : la violence vue par Split Brain. Riffs acérés, batterie étouffante, chant hurlé et sans espoir. Quoi de pire que de se croire sorti d’affaire alors que tout ne fait que commencer ? Le pont dans « l’œil du cyclone », ou comment observer de l’intérieur toute cette violence. Un répit certes, mais de courte durée. « Cerné et consterné », la violence est inévitable et interminable.

LA VALEUR D’UN HOMME
Une simple question et pourtant plusieurs réponses : « qu’est-ce-qui fait de nous des hommes » ? De multiples explications pour de nombreuses facettes : du chant guttural ou chanté à la basse dansante, des guitares solos aux riffs lourds, il n’y a pas qu’une vérité mais plusieurs propositions. Après un tourbillon de sonorités et de questions, le calme et la sérénité reviennent pour terminer en douceur ce voyage éclectique.

RÉMI – Chant
NICO – Guitare
FRED – Guitare
DAMIEN – Basse
RAGNARACO – Batterie

Paroles de Rémi Pierre

Musiques de Rémi Pierre, Frédéric Acx, Nicolas Dijoux, Damien Marchant et Nicolas Jeanneteau

Editions Amoc

Produit et Édité par Juste Une Trace

Enregistré, mixé et masterisé par Arnaud Bascuñana – Studio 180 

Dessins et design par Batt’Art

Photographie par Lykh’Arts

Share This